Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : Son impact sur la santé mentale des femmes concernées

L'impact du SOPK sur la santé mentale 

Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) est un trouble complexe qui touche à la fois le système reproducteur mais aussi le métabolisme de la Femme. Il est fréquent chez les femmes en âge de procréer, affectant environ 8 à 13% d'entre elles en France

Au-delà des symptômes bien connus tels que les déséquilibres hormonaux, les cycles menstruels irréguliers, l’acné, ou l’hirsutisme, le SOPK a des répercussions profondes sur la santé mentale des patientes qui en sont atteintes. 

Cet article vise à explorer la dimension souvent méconnue du SOPK, en faisant le lien entre le SOPK et la santé mentale mais aussi en te proposant des pistes d'accompagnement pour soulager tes symptômes et gagner en sérénité ! 

Brefs rappels sur le SOPK

Le SOPK est un déséquilibre hormonal qui touche les femmes. Il peut apparaître dès la puberté ou plus tard dans la vie, notamment après un arrêt de contraception. On estime aujourd’hui que ce trouble touche environ 1 femme menstruée sur 7 en France. C’est une pathologie complexe qui touche à la fois le fonctionnement du système reproducteur (ovaires) mais aussi de l’organisme d’une manière globale (déséquilibres de la production des hormones issues de l’hypophyse, des surrénales et du pancréas notamment).

Si tu veux plus d’informations sur le lien entre le SOPK et tes hormones, tu peux lire notre article Les hormones dans le cycle menstruel. 

Les symptômes les plus récurrents du SOPK sont : l’absence de cycle menstruel ou des cycles très irréguliers, de l’acné, une forte pilosité, une perte de poids difficile, la perte de cheveux, l’infertilité, des troubles de l’humeur etc. A savoir que chaque SOPK est unique et que tu n’es pas obligée d’expérimenter tous ces symptômes à la fois (OUF !)  !

Notre article sur les symptômes liés au SOPK t’en dira plus !

Aujourd’hui nous allons surtout aborder ensemble les conséquences possibles du SOPK sur ta santé mentale et quelques pistes pour te sentir mieux dans ta tête et dans ton corps ! 😉

Les liens entre SOPK et ta santé mentale

Le SOPK est un trouble complexe qui te suit tout au long de ta vie. Comme beaucoup de maladie chronique, le poids des symptômes associés au SOPK peuvent avoir de lourdes conséquences sur ton moral, ton état d’esprit et ta gestion du stress et des émotions.

Les défis émotionnels en lien avec le SOPK

Le choc du diagnostic

Souvent, le diagnostic du SOPK est vécu comme un choc. L’incompréhension des implications de la pathologie, parfois des informations angoissantes transmises par le médecin (infertilité, parcours PMA…) peuvent impacter la santé mentale de la patiente de manière négative (1). L’acceptation de la maladie et des ses symptômes peut prendre du temps et si toi aussi tu es atteinte du SOPK, tu vas peut-être traverser des phases de d’incrédulité, de colère voire de déni. Le diagnostic de SOPK peut également être accompagné de stigmatisation (“si tu as le SOPK, c’est parce que tu es grosse”) et de malentendus, augmentant la charge émotionnelle en lien avec tes symptômes. L'incertitude sur les implications à long terme peut par ailleurs te rendre anxieuse quant à l’avenir et c’est tout à fait normal ! Chez SOVA, nous sommes là pour te soutenir dans ces processus parfois douloureux. 🤗

Des symptômes complexants

Une autre source de détresse émotionnelle en lien avec ton SOPK concerne les symptômes physiques du syndrome tels que l’acné, l’hirsutisme (pour en savoir sur l’hirsutisme, tu peux consulter notre article Pilosité excessive et SOPK, la perte de cheveux (si c’est ton cas, lis notre article à ce sujet) ou encore la difficulté à perdre du poids, peuvent impacter l’image que tu as de toi-même créant des complexes, des sensations de mal-être, ou encore des difficultés à te sentir bien dans ton corps de femme. Tu peux aussi sentir une pression sociale qui te pousse à vouloir minimiser à tout prix ces symptômes jugés comme non acceptables esthétiquement, en particulier chez une femme. 

L’absence de cycle régulier, ou de cycle tout court peut aussi te causer des complexes, la sensation de ne pas “être normale” et d’être différente des autres femmes que tu connais qui n’ont pas de soucis avec leurs règles. Ne pas avoir tes règles régulièrement peut altérer ton rapport à ta féminité, te donnant l’impression de ne pas être suffisamment “femme”, car ton système reproducteur ne fonctionne pas comme il devrait le faire. Cette dysfonction peut causer des inquiétudes quant à ta fertilité et aux perspectives de concevoir naturellement.

Bouleversements émotionnels en lien avec la potentielle infertilité

Les défis émotionnels liés à l'infertilité qui peut être associée au SOPK ont également des conséquences négatives sur la santé mentale : augmentation de la charge mentale (traitements de fertilité, prises de rdv médicaux, suivi du cycle…), sentiment de culpabilité de ne pas pouvoir tomber enceinte (qu’est-ce que j’ai fait de mal ?), difficultés de compréhension (pourquoi ça m’arrive ?). Si tu n’arrives pas à tomber enceinte de manière naturelle, les prises en charge médicales (traitements de fertilité, PMA, FIV) peuvent bouleverser ton équilibre hormonal, entraînant des troubles de l’humeur et des bouleversements émotionnels encore plus importants (2). Pour rappel, tu peux tout à fait tomber enceinte de manière naturelle même avec un SOPK, si tu veux en savoir davantage, nous avons sorti un article sur le sujet. 

Nous l’avons vu, le SOPK est porteur de beaucoup d’enjeux émotionnels qui peuvent altérer ta santé mentale sur le long terme. D’un autre côté le SOPK implique des dysfonctionnements physiques qui vont perturber ton équilibre interne et potentiellement affecter ton équilibre psychologique.

Les conséquences physiologiques du SOPK qui influencent ta santé mentale

Les fluctuations hormonales et leurs impacts sur la santé mentale

De nombreuses recherches ont tenté de faire le lien entre les déséquilibres hormonaux liés au SOPK et les symptômes émotionnels vécus par les patientes : une étude a notamment mis en évidence un risque accru de développer des symptômes tels que l’anxiété voire la dépression lorsque l’on souffre de résistance à l’insuline comme c’est souvent le cas avec un SOPK (3), pour en savoir plus sur ce sujet, tu peux consulter notre article sur le sujet. 

Une autre étude a mis en évidence une plus grande tendance à la dépression chez des adolescentes souffrant du SOPK, en lien avec l’excès d’hormones masculines (4). En effet, l’excès d’hormones masculines (entre autres de la testostérone) a été associé à une tendance à l’irritabilité, la déprime, et des sauts d'humeur plus fréquents. Les femmes souffrant de SOPK peuvent également expérimenter un déséquilibre dans la production de la progestérone, qui est dû à un rapport des hormones LH et FSH inversé (LH trop haute en permanence). Cette insuffisance de la progestérone (en qualité ou en quantité) a des conséquences sur ton état mental car celle-ci a un effet stabilisant sur l’humeur (lorsqu’elle est produite en quantité physiologique), ce qui augmente le risque de développer un Syndrome PréMenstruel plus important (5).

L’influence du SOPK sur le fonctionnement de ton cerveau

Ton SOPK peut également influencer la composition chimique de ton cerveau, c’est-à-dire modifier la production de neurotransmetteurs (assurent la transmission des messages d'un neurone à l'autre) nécessaires à la régulation de nos humeurs comme la dopamine ou encore la sérotonine. Une étude a montré que les personnes atteintes du SOPK qui souffraient de dépression ou d’anxiété, présentaient de faibles niveaux de sérotonine (6). Une autre recherche a notamment révélé que le SOPK avait certainement un lien avec le déséquilibre de la communication entre l’hypothalamus, l’hypophyse (situées dans le cerveau) et les surrénales, encourageant ces dernières à produire plus de cortisol, ce qui modifie la réponse émotionnelle des patientes.

Stress chronique et SOPK

Lorsque le corps est exposé à un stress prolongé, la production des hormones du stress se déséquilibre et le taux de cortisol sanguin, hormone du stress libéré par les surrénales (petites glandes situées au-dessus de tes reins), augmente d’une manière disproportionnée entraînant des conséquences négatives à la fois pour le corps et pour la santé mentale : hypertension artérielle, troubles cardiaques, prise de poids, inflammation chronique, irritabilité, spasmes etc. (7) Des taux anormalement élevés de cortisol (hormone du stress) ont été détectés chez des patientes atteintes du SOPK faisant le lien entre l’augmentation des marqueurs de stress et les changements dans le physique des patientes (prise de poids localisée dans l’abdomen, augmentation du tour de taille) (8). Le stress chronique a par ailleurs pour effet d’aggraver les symptômes en lien avec le SOPK : augmentation de l’inflammation, de la résistance à l’insuline, de la production des hormones masculines (9). Cette aggravation des symptômes contribue à la dégradation de l’image de soi qui elle-même provoque à nouveau un stress chronique créant ainsi un cercle vicieux.

Pour en savoir plus sur les liens entre SOPK et stress chronique, tu peux consulter notre article SOPK Surrénalien.

Les impacts du SOPK sur la santé mentale viennent donc des enjeux émotionnels liés à la prise en charge de la maladie, mais aussi des déséquilibres hormonaux qui sont la conséquence du syndrome. Nous allons maintenant aborder le coût social d’être atteinte d’un SOPK et ses conséquences sur ta santé mentale.

Stigmatisation sociale et SOPK

Bien souvent, le SOPK modifie ton apparence : prise de poids, croissance excessive des poils, perte de cheveux ou encore acné. Ces imperfections entrent en conflit avec les critères de beauté de nos sociétés, qui tolèrent mal la différence. Dans nos rapports sociaux, le SOPK est souvent associé à des mythes et idées fausses comme : “il suffit de manger mieux et de faire du sport et tu perdras du poids”, “tu n’as qu’à faire une épilation définitive pour tes poils”, “tu as déjà consulté un dermatologue pour ton acné ?” ou encore “Tu as pensé à telle marque de cosmétiques/compléments pour tes soucis ?” etc. Ces préjugés peuvent exercer une pression psychologique et avoir des effets négatifs sur ta confiance en toi et ta santé mentale, aggravant par la même occasion, les symptômes de ton SOPK. 

Le SOPK peut également affecter ta fertilité et les perspectives de ton couple pour l’avenir, créant un décalage avec les autres personnes dans ton entourage et leur parcours de vie (fondation d’une famille). Que tu veuilles ou non avoir des enfants, la pression sociale pour atteindre les normes traditionnelles de fertilité peut engendrer des sentiments de honte et d'isolement, accentuant davantage la stigmatisation dont tu peux faire l’objet. Cette situation peut créer un cercle vicieux, affectant ta confiance en soi et exacerbant les impacts psychologiques du SOPK. 

Cette stigmatisation sociale peut avoir des conséquences désastreuses : plusieurs études ont mis en lumière un taux augmenté de comportements d’automutilation ou de pensées suicidaires chez des femmes atteintes du SOPK, par rapport à la moyenne (10). Par ailleurs, les patientes atteintes ont un taux de suicide jusqu’à 7 fois plus élevé que les femmes qui n’ont pas de SOPK.

Nous avons vu dans cette première partie, que le SOPK peut être accompagné d’enjeux émotionnels en lien avec le diagnostic et les symptômes du syndrome, qui peuvent avoir des conséquences directes sur ta santé mentale, d’une part. Et d’autre part, que les désordres hormonaux causés par le SOPK vont modifier le fonctionnement même de ton cerveau et de ton système de réponse au stress impactant ainsi ta santé mentale. 

Malgré ces constats un peu inquiétants à propos des conséquences du SOPK sur ta santé mentale, nous allons voir dans la deuxième partie de cet article comment tu peux agir pour améliorer ta santé mentale et donc te sentir mieux dans ton corps et dans ta tête malgré le SOPK. 🙂

Comment prendre soin de ma santé mentale avec le SOPK ?

Nous avons donc vu que le SOPK peut avoir des impacts importants sur ta santé mentale mais ce n’est pas une fatalité ! Comme pour tous tes autres symptômes, nous allons te conseiller des bonnes pratiques afin de t’apporter plus de sérénité.

L’importance d’un suivi médical pour mon SOPK

Tout d’abord, nous tenons à te rappeler l’importance d’être suivie par des professionnels de santé pour les symptômes généraux de ton SOPK (médecin traitant, gynécologue, sage-femme ou encore endocrinologue) afin de bénéficier d’un suivi régulier sur l’évolution de la pathologie et d’en limiter les conséquences sur le long terme (risque de développement d’un diabète de type 2, troubles cardiaques, fausses couches, hypertension lors de la grossesse, etc.). Ces professionnels seront capables de poser un diagnostic complet et surtout d’écarter tout autre diagnostic qui pourrait expliquer les symptômes que tu peux expérimenter qui ne seraient pas en lien avec un SOPK. Pour en savoir plus sur le SOPK et son diagnostic consulte notre dossier complet, disponible sur notre site.   

Tu peux également trouver sur notre instagram des recommandations de professionnels de santé à consulter pour ton SOPK.

Tu peux également consulter un professionnel de la santé mentale pour t’aider à mieux vivre les symptômes physiques et psychologiques de la maladie que ce soit un psychiatre, psychologue ou psychothérapeute. Il est primordial de ne pas rester isolée avec un mal-être profond qui, comme on l’a vu précédemment, peut avoir des graves conséquences s’il n’est pas pris en place (développement de troubles psychologiques, pensées suicidaires). Afin de t’accompagner dans tes recherches, on t’a concocté un article spécial sur notre blog.

En cas de grande détresse psychologique (dépression, crises d'angoisse, phobies…), les médecins et psychiatres pourront te prescrire des traitements médicamenteux pour te soulager momentanément tout en te faisant accompagner pour améliorer ta santé mentale.

En parallèle de la prise en charge médicale, il serait également intéressant que tu sois le plus informée possible sur ta pathologie et ses conséquences sur ta santé afin de mieux vivre avec, on t’explique pourquoi.

Importance de l'éducation et de la sensibilisation aux enjeux du SOPK

Afin de mieux comprendre ce qui t’arrive, il est primordial de t’informer le plus possible sur le SOPK, ses symptômes et sa prise en charge. La sensibilisation pourra t’encourager à consulter un professionnel de la santé en cas de symptômes, permettant une prise en charge médicale précoce, qui est cruciale pour limiter le risque de complications sur le long terme. L’éducation au SOPK et ses conséquences te conduiront également à mieux connaître les traitements médicaux qui pourraient t’être prescrits, augmentant ainsi leur efficacité. Cela te permettra également d’être actrice de la prise en charge de tes symptômes au quotidien, améliorant ton confort de vie et ta santé mentale.

Nous te conseillons également d’être accompagnée dans tes démarches médicales par un ou plusieurs membres de ton entourage (partenaire, parent, ami), l’important est de ne pas rester isolée. D’ailleurs, partager ton récit avec ton entourage proche (famille, amis) comme éloigné (collègues, connaissances) participera à briser les tabous autour de cette pathologie et facilitera une meilleure compréhension de ton entourage de ton expérience. La sensibilisation encourage une approche plus empathique, considérant les aspects physiques et mentaux de ton expérience. Parler de ton parcours, de ton expérience contribuera également à éduquer les professionnels de santé pour favoriser une meilleure prise en charge globale de du SOPK et encourager des approches holistiques. Il peut arriver que ton entourage ne comprenne pas ce que tu vis ou minimise l’impact du SOPK sur ta vie de tous les jours, c’est pourquoi il est important que tu puisses trouver du soutien auprès de personnes qui te comprendront.

Nous te recommandons donc de te constituer des communautés en ligne de soutien :  tu trouveras sur Facebook notamment plusieurs groupes publics ou privés de soutien et d’entraide. Tu peux également rejoindre des associations de soutien, information et sensibilisation telles que SOPK Europe ou Asso’SOPK. Tu peux bien évidemment toujours compter sur la communauté de soutien SOVA présente sur nos réseaux en ligne (Instagram / TikTok ) ! 🤗

Bonnes pratiques pour améliorer ta santé mentale avec ton SOPK

Pour te sentir mieux dans ta tête, tu peux dans un premier temps travailler à réduire les symptômes physiques du SOPK en changeant certaines de tes habitudes de vie. C’est le cas de ton alimentation, que tu choisiras de préférence anti-inflammatoire et à IG bas. Pour t'aider à adapter ton alimentation SOPK, nous avons écrit 3 articles disponibles sur notre blog : Les bases de l'alimentation SOPK, les aliments interdits avec le SOPK, SOPK et consommation du sucre. 

Nous te conseillons également de remettre du mouvement dans ton quotidien en (ré)introduisant des activités physiques et sportives adaptées au SOPK qui te permettront d’améliorer l’image que tu as de toi et de ton corps. Ces pratiques ont également un impact positif sur la santé mentale (pour en savoir plus, télécharge notre e-book gratuit et consulte notre article sur le sport et le SOPK.

Tu peux intégrer dans tes journées des pratiques de bien-être comme le yoga, la relaxation, ou la cohérence cardiaque (liste non exhaustive), pour diminuer l’impact du stress chronique sur ton organisme et donc l’intensité de tes symptômes. Nous t’en dirons plus sur les techniques de gestion du stress adaptées au SOPK dans un prochain article. Bien sûr tu peux te faire accompagner dans la mise en place de ces changements par des praticiens en santé tels qu’un ditététicien, un nutritionniste, un naturopathe spécialisé, un sophrologue ou encore un coach sportif. Nous avons d'ailleurs écrit un article pour t'aider à trouver le professionnel de santé qui te correspond. 

Afin d’améliorer ton moral et ta santé mental, nous te conseillons diverses activités : 

  • Le journaling : habitude qui consiste à tenir un “journal” (petit carnet ou numérique) où tu viens régulièrement partager tes pensées, tes émotions. Tu peux également y inclure des collages, dessins et décorations qui te font du bien pour augmenter l’effet bénéfique de l’écriture. Cela te permettra de réduire ton anxiété, mieux gérer tes émotions et stopper le flot incessant de pensées négatives entre autres.
  • La balade dans la nature : être en contact avec la nature que ce soit un parc près de chez toi, la forêt, le rivage de la mer ou même une voie verte te permettra de t’aérer l’esprit, te concentrer sur autres choses que tes pensées négatives et t’oxygéner. Certaines études ont prouvé que se balader dans la nature avait un impact positif sur des symptômes tels que l’anxiété ou même la dépression (11).
  • Les affirmations positives : repose sur l'idée que les mots que tu utilises peuvent avoir un impact significatif sur ton état d'esprit et ta perception de toi-même. En intégrant des affirmations positives dans ta routine quotidienne, tu pourras renforcer ta confiance en toi, cultiver une attitude optimiste et favoriser ton  bien-être émotionnel. ex de phrases : "Je suis capable de surmonter les défis", "Je mérite le succès", ou "Je suis entouré d'amour et de positivité". Tu peux également trouver des affirmations enregistrées (gratuites) sur des applications comme Youtube, Spotify ou Deezer. Leur impact positif sur l’image que tu as de toi a été prouvé. (12)
  • Un shooting photo : afin de te réapproprier ton corps et te réconcilier avec ton image, nous te conseillons également de t’offrir (ou te faire offrir) un véritable shooting photo durant lequel tu seras traitée comme la star que tu es pour nous ! 😘 Te voir sous un nouveau jour, te permettra d’avoir un rapport plus apaisé à ton corps et apaiser les émotions négatives qui y étaient associées (colère, tristesse, frustrations…).
  • Une détox numérique : on le sait de nos jours, tout le monde est sur les réseaux sociaux. Nous passons une bonne partie de nos journées à scroller sur des images de “faux corps” parfaits, de “vies rêvées”, de “conseils pour devenir la meilleure version de nous-même”. Ce contenu peut augmenter tes pensées négatives vis-à-vis de ton image, de ton vécu personnel et des difficultés que tu rencontres. Faire une “pause numérique” 1 à 2 fois par an (par exemple durant tes congés) te permettra de prendre de la distance avec les réseaux sociaux et de plus apprécier ton quotidien à toi
  • Pratiquer la gratitude : chaque jour, essaie de retenir 3 choses positives qui te font ressentir de la gratitude. Tu n’es pas obligée de chercher des choses extraordinaires, cela peut être simplement “ton animal de compagnie”, “une boisson réconfortante” ou encore “le sourire de quelqu’un que tu as croisé”. Se concentrer sur ces choses positives ramènera le focus sur toutes les choses que tu as déjà dans ta vie plutôt que tout ce que tu voudrais avoir et n’as pas encore. Cette pratique participera à réduire ton anxiété, tes pensées négatives et diminuer ton stress.
  • Du contenu “Feel Good” : tout ce que tu écoutes et vois a une influence sur tes émotions et tes pensées. C’est pourquoi, nous te recommandons de consommer plus de contenu qui te fait te sentir bien, qui provoque des émotions positives chez toi, ex : des films et séries comiques ou romantiques, des livres, des podcasts, des vidéos Youtube ou de la musique qui te met de bonne humeur. On oublie les contenus angoissants, déprimants et stressants (informations, films et séries violentes, podcast sur des meurtres, etc). D’ailleurs, nous t’encourageons à te désabonner des comptes qui peuvent te causer des complexes d’infériorité voire à t’éloigner de personnes dont le comportement ou les mots peuvent être toxiques pour toi.

Pour finir, tu peux également soutenir ta santé mentale en faisant des cures de certains compléments alimentaires qui pourront t’aider en parallèle des différents changements dans tes habitudes de vie.

4 compléments alimentaires utiles pour améliorer ta santé mentale

Aujourd’hui, nous nous concentrerons seulement sur 4 compléments qui seraient pertinents pour améliorer ta santé mentale que sont les omégas 3 (EPA/DHA), le magnésium, la vitamine D et les plantes adaptogènes.

Les omégas 3

Les oméga-3, présents notamment dans les huiles de poisson, les graines de lin et les noix, sont associés à des avantages pour la santé mentale. Ils jouent un rôle important dans le fonctionnement du cerveau et peuvent contribuer à réduire l'inflammation, favorisant ainsi un meilleur équilibre émotionnel (13).

Chez SOVA, nous te proposons notre complément OMEGA 3 - Acides gras essentiels qui grâce à ses hautes concentrations en EPA et DHA de qualité te permettra de favoriser un meilleur fonctionnement de ton système nerveux et donc d’améliorer ton humeur et ton anxiété. 

Le magnésium

Le magnésium joue un rôle crucial dans le maintien de la santé mentale. En tant que cofacteur dans de nombreuses réactions dans ton corps, il participe à l’équilibre du système nerveux et contribue à la synthèse des neurotransmetteurs, tels que la sérotonine (favorise le bien-être), qui influent sur ton humeur. Des niveaux adéquats de magnésium sont associés à une réduction du stress, de l'anxiété et de la dépression (14). De plus, le magnésium favorise la relaxation musculaire(15), ce qui peut contribuer à atténuer les symptômes physiques du stress. 

Une cure de plusieurs mois de magnésium pourrait donc t’aider à améliorer ta santé mentale. C’est pourquoi, chez SOVA on te propose notre complément Magnésium - Hautement Biodisponible qui pourra t’aider à réduire ta fatigue, faire baisser ton niveau de stress et participer à des fonctions psychologiques normales. 

La vitamine D

Souvent appelée la "vitamine du soleil", la vitamine D est essentielle pour le bon fonctionnement du cerveau. En effet, la vitamine D est impliquée dans la régulation de la synthèse de neurotransmetteurs. Ces neurotransmetteurs, tels que la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline, jouent un rôle clé dans la régulation de l'humeur et du bien-être émotionnel. Une carence en vitamine D a été associée à des troubles de l'humeur tels que la dépression (16). Outre l'exposition au soleil, la vitamine D se trouve dans certains poissons gras, les œufs et les compléments alimentaires.

Chez SOVA, tu retrouveras notre complément : VITAMINE D3+K2 Vegan qui contient de la vitamine D3 et de la vitamine K2 pour booster son assimilation. En plus son format spray est hyper pratique ! 

Les plantes adaptogènes

Les plantes adaptogènes, ont suscité un intérêt croissant en raison de leurs propriétés bénéfiques pour la gestion du stress. Ces plantes agissent en équilibrant les réponses physiologiques du corps au stress, ce qui peut avoir des effets positifs sur la santé mentale. L'ashwagandha, par exemple, est connue pour ses effets apaisants et son potentiel à réduire le stress. Elle agit en aidant le corps à s'adapter aux situations stressantes, régulant ainsi les hormones du stress comme le cortisol. Le safran, quant à lui, est reconnu pour ses propriétés antidépressives, stimulant la production de sérotonine, le neurotransmetteur associé au bien-être émotionnel (17).

Chez SOVA, nous te proposons la cure de Booster de sérénité - Relaxation et bonne humeur Formulé avec soin, il contient des ingrédients de qualité tels que l'ashwagandha bio, le safran Moodreal®, et la mélisse pour apaiser le mental. Il est formulé également avec de la Griffonia Simplicifolia (source de L-5-HTP), du GABA, du L-glutathion réduit, de la baie de schisandra, du trans-resvératrol et de l'acétyl L-carnitine HCL qui aident à maintenir un état de bien-être mental  tout en soutenant la bonne humeur.

Adopter une approche holistique 

En résumé, nous avons vu ensemble dans cet article que le SOPK pouvait influencer ta santé mentale de plusieurs manières : 

  • cette pathologie entraîne de hauts enjeux émotionnels (gestion des symptômes, infertilité potentielle) ;
  • les symptômes physiques du SOPK déséquilibrent le fonctionnement des hormones du stress et du cerveau favorisant l’anxiété et la dépression ;
  • La stigmatisation sociale des symptômes peut également créer des sensations de mal-être et d’isolement.

Malgré ces constats pas très joyeux, émerge la possibilité d'une meilleure qualité de vie grâce à une approche holistique de la prise en charge du SOPK. En intégrant des interventions médicales, des soutiens psychologiques, des changements de mode de vie et des stratégies d'auto-soins, il devient possible d'adresser à la fois les aspects physiques et mentaux de ton SOPK. Une approche holistique permet de traiter non seulement les symptômes physiques du SOPK, mais aussi les répercussions psychologiques qui peuvent découler de cette condition. Tes professionnels de santé, ta famille, et la société dans son ensemble ont un rôle crucial à jouer pour te soutenir et te comprendre.

Ne perdons pas espoir ! La sensibilisation croissante autour du SOPK contribue à favoriser une compréhension plus profonde de la pathologie. La recherche continue et nous ne désespérons pas de voir un jour naître un traitement dédié au SOPK ! Ensemble, nous pouvons forger un avenir où le SOPK n'est pas simplement traité comme un ensemble de symptômes physiques, mais où les besoins mentaux et émotionnels des personnes touchées sont également respectés et adressés !

Références scientifiques  

(1) Ogden J, Bridge L. How communicating a diagnosis of polycystic ovarian syndrome (PCOS) impacts wellbeing: a retrospective community survey. BJGP Open. 2022 Sep 28;6(3):BJGPO.2022.0014. doi: 10.3399/BJGPO.2022.0014. PMID: 35487582; PMCID: PMC9680764. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35487582/
 
(2) Hasanpoor-Azghdy SB, Simbar M, Vedadhir A. The emotional-psychological consequences of infertility among infertile women seeking treatment: Results of a qualitative study. Iran J Reprod Med. 2014 Feb;12(2):131-8. PMID: 24799871; PMCID: PMC4009564.https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4009564/ 


(3) Livadas S, Chaskou S, Kandaraki AA, Skourletos G, Economou F, Christou M, Boutzios G, Karachalios A, Zerva A, Xyrafis X, Christakou C, Pighou AK, Diamanti-Kandarakis E. Anxiety is associated with hormonal and metabolic profile in women with polycystic ovarian syndrome. Clin Endocrinol (Oxf). 2011 Nov;75(5):698-703. doi: 10.1111/j.1365-2265.2011.04122.x. PMID: 21605157.

(4) Donbaloğlu Z, Tuhan H, Çoban ÖG, Kızılay DÖ, İsmailoğlu E, Önder A, Acar S, Bedel A, Çetiner EB, Singin B, Erdem H, Parlak M. Hyperandrogenism correlates with psychological symptoms in adolescents with polycystic ovary syndrome. Clin Pediatr Endocrinol. 2022;31(2):68-76. doi: 10.1297/cpe.2022-0010. Epub 2022 Mar 19. PMID: 35431449; PMCID: PMC8981047. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8981047/ 


(5) Wieczorek, Karolina, Anna Targonskaya, and Katherine Maslowski. 2023. "Reproductive Hormones and Female Mental Wellbeing" Women 3, no. 3: 432-444. https://doi.org/10.3390/women3030033   


(6) Shi X, Zhang L, Fu S, Li N. Co-involvement of psychological and neurological abnormalities in infertility with polycystic ovarian syndrome. Arch Gynecol Obstet. 2011 Sep;284(3):773-8. doi: 10.1007/s00404-011-1947-1. Epub 2011 Jun 19. PMID: 21688169.Shi X, Zhang L, Fu S, Li N. Co-involvement of psychological and neurological abnormalities in infertility with polycystic ovarian syndrome. Arch Gynecol Obstet. 2011 Sep;284(3):773-8. doi: 10.1007/s00404-011-1947-1. Epub 2011 Jun 19. PMID: 21688169. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21688169/ 


(7) Cay M, Ucar C, Senol D, Cevirgen F, Ozbag D, Altay Z, Yildiz S. Effect of increase in cortisol level due to stress in healthy young individuals on dynamic and static balance scores. North Clin Istanb. 2018 May 29;5(4):295-301. doi: 10.14744/nci.2017.42103. PMID: 30859159; PMCID: PMC6371989.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6371989/ 


(8) Basu BR, Chowdhury O, Saha SK. Possible Link Between Stress-related Factors and Altered Body Composition in Women with Polycystic Ovarian Syndrome. J Hum Reprod Sci. 2018 Jan-Mar;11(1):10-18. doi: 10.4103/jhrs.JHRS_78_17. PMID: 29681710; PMCID: PMC5892097. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5892097/ 


(9) Jiby Jolly Benjamin, K. MaheshKumar, V. Radha, Karthikeyan Rajamani, Naveen Puttaswamy, Teena Koshy, K.N. Maruthy, R. Padmavathi, Stress and polycystic ovarian syndrome-a case control study among Indian women, Clinical Epidemiology and Global Health, Volume 22,2023,101326,ISSN 2213-3984,
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(10) Williams S, Fido D, Sheffield D. Polycystic Ovary Syndrome (PCOS) and Non-Suicidal Self-Injury (NSSI): A Community-Based Study. Healthcare (Basel). 2022 Jun 15;10(6):1118. doi: 10.3390/healthcare10061118. PMID: 35742167; PMCID: PMC9222400.


(11) Grassini S. A Systematic Review and Meta-Analysis of Nature Walk as an Intervention for Anxiety and Depression. J Clin Med. 2022 Mar 21;11(6):1731. doi: 10.3390/jcm11061731. PMID: 35330055; PMCID: PMC8953618.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8953618/ 


(12) Cascio CN, O'Donnell MB, Tinney FJ, Lieberman MD, Taylor SE, Strecher VJ, Falk EB. Self-affirmation activates brain systems associated with self-related processing and reward and is reinforced by future orientation. Soc Cogn Affect Neurosci. 2016 Apr;11(4):621-9. doi: 10.1093/scan/nsv136. Epub 2015 Nov 5. PMID: 26541373; PMCID: PMC4814782.
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